L’industrie de la construction arrive à Ottawa pour demander au gouvernement de maintenir son action en matière d’infrastructures, d’approvisionnement public et de stratégie nationale pour la main-d’œuvre
À la veille de sa Journée sur la Colline annuelle, l’Association canadienne de la construction appelle le gouvernement à transformer les engagements pro-construction du budget de cette année en projets concrets visibles pour la population.
OTTAWA, November 17, 2025
L’Association canadienne de la construction (ACC), la voix du secteur canadien de la construction, s’est adressée aujourd’hui aux médias en prévision de la plus importante Journée sur la Colline de son histoire, réunissant 115 délégués de l’ensemble du secteur pour tenir plus de 100 rencontres prévues avec des parlementaires.
Le président de l’ACC, Rodrigue Gilbert, a réagi au Budget 2025, à la nouvelle liste de projets publiée par le Bureau des grands projets (BGP), ainsi qu’aux mesures « Acheter canadien », en soulignant les étapes nécessaires pour transformer les engagements fédéraux en projets livrés sur le terrain.
« Nous avons accueilli favorablement les investissements du Budget 2025, la création du BGP et l’intention derrière Acheter canadien, » a déclaré M. Gilbert. « Mais sans une séquence de projets d’infrastructure prévisible, une approche modernisée de l’approvisionnement, et une main-d’œuvre renforcée dans la construction, ces engagements risquent de s’essouffler avant même d’atteindre le chantier. »
L’ACC a souligné l’importance d’établir un plan d’infrastructure à long terme et stable, donnant aux entreprises la certitude nécessaire pour investir dans leur personnel, leur équipement et l’innovation.
L’Association a aussi insisté sur la nécessité de moderniser l’approvisionnement fédéral, en appelant à des systèmes favorisant un partage équitable des risques, encourageant l’innovation et s’harmonisant avec l’évolution de la politique Acheter canadien. L’ACC a également rappelé l’importance de consultations approfondies sur les répercussions pour les chaînes d’approvisionnement, afin d’éviter de ralentir involontairement les échéanciers des projets.
M. Gilbert a également souligné le besoin d’une stratégie nationale pour la main-d’œuvre, notant que les projets identifiés dans la liste du BGP représentent une demande majeure en construction — préparation de sites, liaisons de transport, installations de traitement — qui ne pourra progresser sans une main-d’œuvre suffisante.
L’ACC a noté que, bien que les nouveaux investissements fédéraux par l’entremise du Programme de formation et d’innovation syndicales (PFIS) représentent une avancée positive pour soutenir le développement des compétences, ce programme n’inclut pas les quelque 70 % de travailleurs de la construction qui ne sont pas syndiqués. L’Association a insisté sur l’importance de permettre à tous les travailleurs, quel que soit leur parcours de formation, d’avoir accès aux compétences et aux occasions nécessaires pour répondre au pipeline croissant de projets au Canada.
« Notre industrie est prête à bâtir un pays fort et souverain, tel que les Canadiens le méritent, » a affirmé M. Gilbert. « Nous avons maintenant besoin d’un environnement politique qui permette aux grands projets d’avancer rapidement et de manière responsable, et qui offre aux Canadiens des résultats concrets sur le terrain. »
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Anthony Valenti
Gestionnaire, relations avec les médias
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À propos de l’Association canadienne de la construction
L’ACC représente plus de 18 000 entreprises membres, issues de 57 associations locales et provinciales intégrées à travers le pays. Elle porte la voix des entrepreneurs, fournisseurs et entreprises alliées œuvrant dans les secteurs institutionnel, commercial, industriel, civil et multirésidentiel de la construction au Canada, sur les enjeux de politiques publiques, de réglementation et d’élaboration de normes.
Le secteur de la construction est l’un des plus importants employeurs au pays et un pilier essentiel de la prospérité économique du Canada. L’industrie — composée à 99,9 % de petites et moyennes entreprises — emploie plus de 1,6 million de Canadiens et génère 7,3 % du produit intérieur brut du pays.