L’entente conclue pour le projet de construction du nouvel Hôpital d’Ottawa exclut des milliers de travailleurs de la région d’Ottawa

Les gouvernements doivent abolir l’approche d’approvisionnement inéquitable utilisée pour ce projet et d’autres.

Ottawa, Ontario (le 24 avril 2023) – Le Canada a grandement besoin d’investissements dans les infrastructures. De tels investissements sont essentiels à la qualité de vie des Canadiens et à la compétitivité de notre pays. Nous dépendons de la production d’électricité, des routes , du transport en commun, de la gestion de l’eau, des hôpitaux et du développement des ressources naturelles pour fonctionner sur le plan personnel, social et économique.

L’Association canadienne de la construction (ACC) et ses 20 000 membres partout au pays sonnent l’alarme depuis des années au sujet des lacunes importantes en matière d’infrastructures, mais comme pour tout investissement, ceux qui sont faits dans les infrastructures doivent être bien fondés et appuyés par des choix judicieux.

Malheureusement, l’investissement nécessaire de 2,8 milliards de dollars dans un nouveau campus Civic de l’Hôpital d’Ottawa coûtera probablement des centaines de millions de dollars additionnels aux contribuables et empêchera une majorité de travailleurs de la construction de la région d’Ottawa de travailler sur ce projet indispensable.

Une entente syndicale de projet conclue entre l’hôpital et le conseil des syndicats des métiers du bâtiment et de la construction de l’est de l’Ontario et de l’ouest du Québec interdit aux entrepreneurs et aux travailleurs qui ne sont pas affiliés à ces syndicats de soumissionner ou même de participer à la construction du nouveau campus Civic de l’Hôpital d’Ottawa d’une valeur de 2,8 milliards de dollars.

Le projet de l’Hôpital d’Ottawa est le plus récent d’une série d’exemples préoccupants où l’approvisionnement du secteur public ne respecte pas des pratiques équitables et ouvertes. Un autre exemple est le projet du pont Patullo en Colombie-Britannique.

Encore plus préoccupantes, en raison de leur portée nationale, sont les exigences en matière de main-d’œuvre liées aux nouveaux crédits d’impôt fédéraux pour la technologie et l’électricité propres qui ont été présentés dans le budget de 2023, car ces mesures fiscales excluent également les travailleurs de la construction non syndiqués.

« L’Association canadienne de la construction s’oppose à de telles pratiques et mesures qui excluent catégoriquement ou désavantagent fortement un groupe de travailleurs en particulier, ajoute Mary Van Buren. Nous adopterions une position tout aussi énergique si l’inverse s’était produit et que des travailleurs syndiqués avaient été exclus ou désavantagés. »

Dans toutes les provinces, à l’exception du Québec, la main-d’œuvre non syndiquée représente la grande majorité du secteur de la construction. Par conséquent, toute pratique d’approvisionnement qui interdit le recours aux travailleurs non syndiqués exclut la plupart des travailleurs de la construction au Canada. Plutôt que d’imposer des restrictions en matière de main-d’œuvre, les acheteurs progressistes de services de construction explorent des modèles de collaboration qui proposent un meilleur partage des risques et une meilleure communication, et ils se concentrent avant tout sur  l’excellence dans la réalisation de projets.

Le processus d’approvisionnemernt public ne doit pas privilégier une personne, une entreprise ou un groupe en particulier. La concurrence ouverte et équitable crée des règles du jeu égales et inclusives, ce qui permet d’obtenir un meilleur rapport qualité-prix. Cela est avantageux à la fois pour l’économie et pour les Canadiens.


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Mary Van Buren
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Le secteur de la construction est l’un des plus importants employeurs du Canada et contribue grandement au succès économique du pays. L’industrie, composée à 70 % de petites et moyennes entreprises, emploie plus de 1,4 million de Canadiens et représente 7,5 % du produit intérieur brut du Canada.